Le concours se tiendra le Dimanche 14 Avril 2019 au matin dans l’enceinte de la Foire de Brignoles.
C'est un concours ouvert à tous les opérateurs commercialisant des huiles d'olive et des huiles d'olive aromatisées, qu'elles soient produites en France ou ailleurs !
Un moment très attendu des oléiculteurs et professionnels du secteur oléicole français ce dimamche 24 février 2019 à 17h lors de la publication des résultats du concours général agricole pour les produits oléicoles (huiles d’olive, olives de tables, tapendades) www.concours-general-agricole.fr
Retrouvez le palmarès des produits oléicoles 2019, le prix d’excellence pour une huile d’olive du Gard et l’AOP de Nice (ma table lors du concours). À tous bravo !
Comme pour la plupart des produits alimentaires, surtout ceux ne contenant pas de conservateurs, l’huile d’olive est sensible au processus d’oxydation. Contrairement au vin, l’huile d’olive vierge extra ne se bonifie pas avec le temps. L’olive est un fruit et il est préférable de consommer l’huile d’olive vierge le plus tôt possible -ou la stocker dans des conditions optimales- comme un jus d’orange frais plutôt qu’un vin de garde. Alors, combien de temps se garde l’huile d’olive ? L’huile d’olive a-t-elle une date de péremption? Que se passe-t-il si je consomme mon huile d’olive après la date de durabilité minimale ? Comment conserver l’huile d’olive vierge extra pour qu’elle garde au maximum ses propriétés nutritionnelles et aromatiques ?
Il existe deux catégories de date limite pour les produits alimentaires : La date limite de consommation (DLC) ou date de péremption et la date de durabilité minimale (DDM), qui remplace la date limite d’utilisation optimale (DLUO). Seul le dépassement de la DLC comporte un risque pour la santé.
Rejoignez le jury de dégustation de l’AOP Oliu di Corsica – Huile d’olive de Corse en participant à la journée régionale d’«initiation à la dégustation » qui se tiendra le mercredi 20 février 2019 au CPS de Corti. Il s’agit du début du parcours d’« Initiation à la dégustation », qui sera complété par des séances d’entrainement au cours de l’année. Les formations seront assurées par des membres de l’AFIDOL, Sophie Delpuech et moi-même 😉 @CécileleGalliard
La séance du mercredi 20 février 2019 est ouverte à toute personne (y compris débutant) désirant acquérir une méthode et un langage communs utiles à la dégustation d’Huile d’Olive, et désirant éventuellement intégrer le jury de dégustation de l’AOP.
N’hésitez pas à contacter l’AOP au 04 95 56 64 97 pour toute question complémentaire.
Le verger oléicole Corse est très présent sur tout le territoire entre 2 et 700 mètres d’altitude, sur différents types de reliefs allant des coteaux très pentus à des vergers en plaine en passant par des cultures en terrasses ou sur plateaux. Par sa position, en plein cœur du golfe de Gênes, la Corse s’intègre dans le climat méditerranéen avec toutefois une particularité due à la présence d’un puissant relief agissant sur le développement végétatif des arbresainsi que sur les techniques de production.
Les zones de culture des oliviers ne se sont pas développées dès lors que les conditions pouvaient être gélives. Les oliviers ont participé grandement à la richesse économique de l’île jusqu’à la fin du XIXème siècle, et ce principalement en Balagne et dans la région de Bonifacio. Le contexte international du commerce des huiles a entraîné le déclin de cette spéculation au début du XXème siècle. Ayant retrouvé un énième souffle depuis environ 20 ans, l’arbre éternel s’épanouit à nouveau sur notre territoire.
Les méthodes de récolte peuvent varier en fonction des arbres ou des exploitants,
• le point commun étant que les chantiers de récolte débutent lorsque les fruits ont atteint une grande maturité.
• L’île, mosaïque de terroirs et de cultivars nous offre une palette diverse d’arômes, avec un point commun qui est la douceur de l’huile.
La typicité de l’huile d’olive d’appellation « huile d’olive de Corse » ou « huile d’olive de Corse – Oliu di Corsica » est la résultante du maintien d’une certaine tradition et de la mise en œuvre de méthodes de productions modernes combinés à un milieu naturel spécifique. L’AOC / AOP « Huile d’olive de Corse – Oliu di Corsica » garantit l’origine corse des olives. Le produit que vous achetez est issu des vergers d’oliviers corses, et toutes les étapes de production se sont déroulées en Corse.
La WOOE -World Olive Oil Exhibition- convoque pour la 2ème année les II Premios Delicatessen with Olive Oil. Les prix visent à primer la qualité des produits qui utilisent de l’huile d’olive comme ingrédient. Ce prix est ouvert à tout produit répondant aux exigences de une ou plusieurs catégories.
Le jury du Concours 2019. De gauche à droite : Wilma VAN GRINSVEN, OIL&VINEGAR, Antonio TROTTO, VALENTINO Haute Couture, Michele Angelini, ANGELINI DESIGN, Alexandra PARIS, AFIDOL, Stéphane MÉJANÈS, Catherine GARREAU OND, Emmanuelle DECHELETTE OND, Eric BRIFFARD INSTITUT LE CORDON BLEU, Jade HELAINE, OND Vanessa SEWARD, Cécile LE GALLIARD, JUSDOLIVE.FR, Christophe LAVELLE PH.D, Stéphane LEBLANC, 20 MN, Maria GRECO NACCARATO, kitcheninthecity.it, Ryoko SEKIGUCHI, poétesse.
La 4ème édition des OLIO NUOVO DAYS s’est achevée le 20 janvier 2019 après une semaine d’activités et de dégustations autour des huiles d’olive fraîchement extraites de l’hémisphère nord. Le concours OLIO NUOVO DAYS, initié en 2018, se perpétue sous la Présidence du chef Eric Briffard, M.O.F, Directeur des Arts Culinaires de l’Institut Le Cordon Bleu. Des huiles d’olive d’Espagne, d’Italie, de Tunisie, du Maroc, de Grèce, de France et du Japon concouraient pour un seul prix par catégorie. Nouveauté 2019, un jury de professionnels du style pour juger la catégorie meilleur packaging avec la styliste à la marque éponyme Vanessa Seward, Michele Angelini de l’agence de style Angelini et Antonio Trotto, le successeur de M. Valentino pour la Haute Couture de la maison du même nom.
Eric Martin, La Magnanerie – Orgnac L’Aven, le 26 juillet 2017
Pour sa dixième édition, le guide FLOS OLEI a publié fin septembre 2018 son palmarès, le classement international de la meilleure production d’huile d’olive au monde et cette année une huile française s’est glissée dans ce prestigieux palmarès : La Magnanerie avec sa Cuvée Sauvage (Organic Farming) dans la catégorie Best Extra Virgin Olive Oil Blended – Light Fruity. Palmarès FLOS OLEI 2018
Récompense de nombreuses heures de travail sur le terrain et d’attention au moulin, Eric Martin producteur du La Magnanerie nous ouvre ses portes lors de la troisième journée de formation à l’univers de l’huile d’olive et à la dégustation, qui a lieu les 3/4/5 Avril 2019 à Gordes (Luberon). Formation à l’univers de l’huile d’olive et à la dégustation, les 3/4/5 Avril 2019 à Gordes.
Venez découvrir le magnifique terroir de La Magnanerie et ses 25 hectares d’oliviers cultivés en agriculture biologique. L’occasion de voir le travail minutieux de l’oléiculteur dans chaque étape de l’élaboration d’huiles d’olive vierge extra de grande qualité : sol, taille, plantation, variétés, engrais, élaboration stockage, … En attendant avril et pour préparer la formation nous avons posé trois questions à Eric Martin. Peux-tu en quelques lignes présenter ton parcours et ton oliveraie ? Pourquoi avoir fait le choix de produire en bio? Que se passe-t-il dans un verger ou dans un moulin au mois d’avril lors de notre venue ?
Cuvée Sauvage (Organic Farming) dans la catégorie Best Extra Virgin Olive Oil Blended – Light Fruity
Si les premiers oliviers en Nouvelle-Zélande remontent au XIXème siècle, ce n’est qu’à partir des années 1980 que les Néo-Zélandais ont commencé à consommer de l’huile d’olive autrement que comme un médicament digestif acheté en pharmacie. C’est à ce moment que la production locale d’huile d’olive vierge extra a commencé à se développer. Pourtant aujourd’hui elle ne couvre encore que 10% de la consommation néo-zélandaise. Comment expliquer cette inertie ?
Intrigués par l’intérêt qu’avait manifesté John Dodgson pour la région côtière de Hawke’s Bay et son climat (voir notre article précédent sur Mount Grey Olives), nous nous sommes rendus sur place et avons pris rendez-vous avec Bob Marshall et Shona Thompson, couple de sexagénaires qui exploite une petite oliveraie en bons élèves de l’agriculture conventionnelle. Retrouvez le spécial Nouvelle-ZélandeL’huile d’olive en Nouvelle-Zélande, une production marginale ?
Au large d’Auckland, se trouve la magnifique île de Waiheke. Les touristes et aucklandais en villégiature y affluent, mais ses collines et son climat très doux y ont aussi attiré de nombreux viticulteurs. D’autres ont préféré se tourner vers l’olivier, à l’instar de John et Margaret Edwards, dont l’huile d’olive extra-vierge est l’une des plus réputées de Nouvelle-Zélande. Près de 30 ans après la plantation de leur oliveraie, Margaret est aujourd’hui une personnalité reconnue dans l’univers de l’EVOO et la seule citoyenne néo-zélandaise exerçant en tant que juge au sein des grands concours internationaux de dégustation d’huile d’olive. Retrouvez le spécial Nouvelle-ZélandeL’huile d’olive en Nouvelle-Zélande, une production marginale ?
Autres produits : huiles infusées, olives de table, savons et cosmétiques naturels
Le North Canterbury fait partie de ces régions de Nouvelle-Zélande qui ont vu s’implanter, au cours des 20 dernières années, vignobles et oliveraies. Si le sol est très favorable à ces cultures, et notamment à l’olivier, le climat l’est un peu moins, comme la plupart des oléiculteurs ont appris à le découvrir au fil des ans. Rencontre avec l’un d’entre eux, John Dodgson, dans son exploitation artisanale Mount Grey Olives. Retrouvez le spécial Nouvelle-ZélandeL’huile d’olive en Nouvelle-Zélande, une production marginale ?
In Olio Veritas – John, pouvez-vous nous raconter l’histoire de Mount Grey Olive en quelques mots ?
John Dodgson – Ma femme Jan et moi-même sommes Néo-Zélandais, mais avons beaucoup vécu à l’étranger, en Afrique du Sud et en Australie principalement. Au cours des années 2000, suite aux incendies à répétition dans la région de Melbourne où nous vivions, nous avons commencé à préparer notre retour au pays. Jan, qui s’était lancée dans la production de savons naturels à base d’huile d’olive, m’a convaincu qu’il serait formidable de trouver une oliveraie à reprendre en Nouvelle-Zélande pour qu’elle ait sa propre matière première sous la main. Nous avons cherché sans succès dans la région de Hawke’s Bay sur l’île du Nord, avant d’avoir une opportunité dans le North Canterbury et de sauter le pas, en 2009.
IOV – Vous n’aviez donc pas de compétences ou de formation particulières en oléiculture ?
John – Oui et non. J’ai un PhD en horticulture et j’ai fait l’intégralité de ma carrière dans le domaine agricole, consacrant les dernières années à l’industrie de la pomme. La Nouvelle-Zélande en est l’un des leaders mondiaux ! J’ai d’ailleurs beaucoup voyagé en France pour cela : en Normandie, dans le Cher, l’Allier… Bref, je sais à peu près m’occuper des arbres. Mais il est vrai que l’olivier est très différent, et je me suis donc formé au fur et à mesure pour l’entretien de l’oliveraie, la taille des arbres, la récolte. J’ai une approche assez scientifique : je fais des expérimentations, j’essaie de reproduire ce qui semble fonctionner, et puis il y a une bonne collaboration entre les oléiculteurs de la région.
IOV – Vous dites que vous auriez préféré trouver une oliveraie dans la région de Hawke’s Bay, pourquoi ?
John – Pour le climat, principalement. Ici dans le North Canterbury, nous avons généralement un printemps et un été propices, mais les choses se compliquent souvent à l’automne et l’hiver, ce qui correspond à la période de la récolte des olives comme vous le savez. Outre une forte humidité liée aux pluies fréquentes, nous sommes confrontés à de nombreux épisodes de gel, jusqu’à 12 jours par an avant que les olives ne soient réellement prêtes pour la récolte. Nos oliviers ont en moyenne une tolérance jusqu’à -3°C : en-dessous de cette température nous n’avons guère plus de 24 heures pour récolter, sans quoi l’olive meurt. Un producteur du coin a tenté une année de presser des olives qui avaient gelé : son huile a fini directement à la benne ! Dans la région de Hawke’s Bay, le climat n’est certes pas idéal non plus, mais il est tout de même plus doux.
IOV – Pourquoi avoir planté des oliveraies ici alors ?
John – Les premiers à s’être installés ici n’avaient peut-être pas creusé suffisamment la question du climat. Puis d’autres les ont suivi. Au total, nous sommes une trentaine d’oléiculteurs dans la région. Tout n’est pas à jeter ici cependant. Le sol par exemple est très favorable : pierreux et drainant, il évacue l’eau rapidement ce qui est très bien pour l’olivier dont les racines n’aiment pas être baignées. Mais je considère tout de même que, pour la culture de l’olivier, la question du climat prévaut sur celle du sol.
IOV – Y’a-t-il une région au climat particulièrement propice à l’olivier en Nouvelle-Zélande ?
John – Le climat néo-zélandais est dans son ensemble assez mal adapté à la culture de l’olivier, en raison de l’humidité ou du gel. Par exception, il y a deux plantations sur la péninsule de Banks, de l’autre côté de Christchurch, qui bénéficient peut-être de la meilleure combinaison sol – climat du pays : un terrain volcanique fertile et drainant, associé à un microclimat qui leur épargne le gel. En dehors de cela, j’ai la triste conviction que la culture de l’olivier en Nouvelle-Zélande restera marginale, en raison de ces facteurs climatiques.
IOV – Vous avez mentionné l’humidité comme un obstacle. Quel est le problème spécifiquement pour vous ?
John – L’humidité entraîne des maladies et surtout des moisissures, qui nuisent à l’arbre. Les plus fréquentes ici sont celles que vous avez aussi en Europe : l’oeil de paon, un champignon dont les spores sont répandus par la pluie et qui entraîne la chute des feuilles infectées, ainsi que l’anthracnose, un champignon qui affecte lui directement les olives. Nous avons aussi depuis très récemment dans la région la cochenille noire, un parasite qui loge et pond sur les branches et les feuilles. En revanche la Nouvelle-Zélande est pour l’instant à l’abri de la mouche ou xylella.
IOV – Y’a-t-il un moyen de remédier à ces champignons ?
John – Je viens de l’agriculture conventionnelle, j’ai passé beaucoup d’années de ma vie à répandre des produits chimiques. Mais en m’installant ici, je me suis progressivement intéressé aux techniques plus respectueuses de l’environnement et notamment du sol. Si vous avez un sol sain, vous aurez des fruits sains et des animaux sains. Aujourd’hui je conseille de nombreux agriculteurs et horticulteurs de la région qui veulent se convertir au bio, ou tout du moins réduire leur usage de produits chimiques. C’est d’ailleurs ma principale activité professionnelle, l’oliveraie étant avant tout un hobby. Je conseille par exemple depuis 11 ans un agriculteur laitier, qui a réussi à passer au bio. Ses vaches se portent bien mieux qu’auparavant et produisent davantage. C’est même devenu le premier producteur laitier de la région !
John – Pour lutter contre les moisissures par exemple j’essaie de désherber sous les rangées d’arbres, afin que l’humidité ne s’y accumule pas. On ne peut pas utiliser de moutons car les arbres sont trop jeunes et ils s’attaqueraient à leur écorce, et les deux chevaux que nous avons n’y suffisent pas, alors je tonds moi-même une partie, mais cela prend du temps, et dans certaines zones j’utilise encore un peu de round-up.
IOV – Du round-up ?
John – Oui je considère que c’est efficace et peu nuisible dans les proportions que j’utilise. Beaucoup font tester leur sol pour analyser le degré de contamination, mais les racines vont plus profond que les surfaces prélevées alors moi je fais analyser les feuilles des oliviers et les résultats sont dans la moyenne.
IOV – L’oliveraie est un hobby pour vous, mais qui semble vous prendre beaucoup de temps. Comment vous en sortez-vous ?
John – Difficilement ! L’entretien et la taille des arbres notamment prennent beaucoup de temps. Il y a quelques années j’ai jeté l’éponge dans certaines parcelles avant d’y revenir 2 ou 3 ans plus tard. Les arbres étaient hauts et très touffus, j’ai eu beaucoup de mal à les récupérer. Je reconnais que tout cela est un peu trop grand pour moi.
In Olio Vertitas : Fascinés par l’Olivier, Mathilde et Matthieu parcourent la planète à la rencontre d’oléiculteurs pour saisir les enjeux de la culture, de la production et de la consommation d’huile d’olive. Retrouvez leurs découvertes et récits sur inolioveritas.org et www.instagram.com/inolioveritas.
EVOOLEUM awards. C’est tout d’abord un concours international qui prime les qualités sensorielles des huiles d’olive vierge extra du monde entier.
Un groupe d’expert en dégustation est chargé d’évaluer la qualité organoleptique des jus présentés, à partir de laquelle sera publié chaque année le TOP100 des meilleures huile d’olive vierges extra dans le monde, et la meilleure huile dans différentes catégories et zones géographiques. Cliquer sur le palmarès ci-dessous pour voir le palmarès complet.
Le Guide EVOOLEUM 2019
EVOOLEUM guide. La 3ème édition du guide EVOOLEUM présenyte les 100 meilleures huiles d’olive vierge extra 2018, qui ont remporté la meilleure ponctuation sur 100 points lors du concours du même nom.
Les jus qui se sont présentés au concours sont venus d’Espagne, Italie, Portugal, Grèce, France, Croatie, Slovénie, Turquie, Israël, Maroc, Chili, Jordanie, Arabie saoudite, Allemagne, Afrique du Sud, Tunisie et les États-Unis et une multitude de variétés telles que la Picual, la Hojiblanca, la Cornicabra, la Arbequina, la Manzanilla ou la Picuda pour l’Espagne; Leccino, Coratina ou Frantoio variétés italiennes; La cobrançosa, verdeal ou cordovil du Portugal; ou la Picholine marocaine ont participé à cette troisième édition du concours dominée par les EVOO espagnols – plus de 60% des extra vierges qui composent le TOP100 viennent de notre pays-.
Le guide est de bonne qualité avec un design moderne, en deux langues (anglais-espagnol) présente chaque HOVE sous forme de tableau, séquentiellement ordonné selon la note obtenue dans le concours. Chaque huile est accompagnée d’une photographie de la bouteille, une description du domaine, des méthodes de production, de la zone géographique, des notes sensorielles, des accords gourmands, …
Ave le Flos Olei sûrement la deuxième valeur sûre en matière de guide! Palmarès FLOS OLEI 2018
Les recettes méditerranéennes du chef Quique Dacosta
Une sélection des meilleures boutiques d’HOVE dans le monde
Une application iOS et Android est maintenant disponible
Ce concours et ce guide sont organisés par l’AEMO (Asociación Española de Municipios del Olivo) et Mercacei, magazine spécialisé de l’huile d’olive. Ils sont également les précurseurs de la très qualitative revue Olivatessen.
Imaginez-vous d’avoir quelque chose qui vaut de l’or à côté de soi et ne pas s’en rendre compte ? Cela se produit dans tous les domaines de la vie, nous pouvons même l’extrapoler au monde de l’huile d’olive vierge extra. Pour cet aliment, un basic du régime méditerranéen, nous ne le prenons pas au sérieux, nous ne l’apprécions pas à sa juste valeur. J’espère qu’en lisant cet article vous changerez d’avis sur l’HOVE (« l’huile d’olive vierge extra »), et qu’ensemble nous lui redonnerons ses lettres de noblesse. Pourquoi payer 10 euros (et plus) pour une bouteille d’huile en vaut la peine? Des saveurs et des arômes inconnus, des bénéfices pour votre santé et pour l’environnement, un coup de pouce économique pour les régions productrices, … Et bien sûr, de prendre part à l’une des cultures les plus anciennes et les plus importantes de notre région méditerranéenne. Tu es prêt?
Pur « hédonisme »
L’hédonisme est défini comme la « théorie qui identifie le bien avec le plaisir, mais surtout avec le plaisir sensoriel et immédiat« . Eh bien, c’est exactement ce qu’une bouteille d’huile d’olive « premium » ou « gourmet » vous apporte. Mise ne bouteille dans un verre opaque, avec son étiquetage clair et précis et son type de variété d’olive. La palette de sensations que vous percevrez lorsque vous sentirez son contenu, puis lorsque vous la goûterez en bouche sera spectaculaire. Rien de semblable à ce que vous obtenez d’u produit standard acheté en grande distribution. Oui, arômes et saveurs: herbe, tomate, artichaut, banane, pomme, amertume, ardence, douceur, etc. Tout ça dans une « simple » bouteille d’huile.
L’huile d’olive vierge extra est considérée comme l’un des piliers du régime méditerranéen de renommée mondiale. Il existe un paradoxe: alors qu’en Europe et aux États-Unis, leur consommation est à la mode, en Espagne, nous nous en éloignons davantage. L’un des moyens de revenir sur le chemin de nos grands-parents consiste à encourager la consommation d’huile d’olive au lieu d’autres matières grasses telles que l’huile de tournesol, de palme ou d’autres semences telles que le maïs. Pour ce faire nous pouvons nous appuyer sur les avantages directs (appuyés par des études scientifiques du prestigieux Olive Wellness Institute) de sa consommation :
Descente des niveaux du dit mauvais cholestérol (LDL) grâce à sa teneur élevée en acides gras monoinsaturés (acide oléique acide gras principale de l’HOVE). Seulement avec deux cuillères à soupe par jour!
Durcit les os en prévenant l’ostéoporose.
Protection cardiovasculaire grâce à sa teneur élevée en antioxydants.
Propriétés anticancéreuses, mettant en évidence le cancer du sein.
Empêche le vieillissement grâce à sa teneur élevée en composés phénoliques, des antioxydants naturels.
Régénère les cellules intestinales.
Prévient les infarctus cérébraux en consommant régulièrement de l’huile d’olive.
Renforce les cheveux et régénère la peau.
Pour l’économie, : la création d’emplois et le maintien de la vie rurale
Personne ne peut être surpris aujourd’hui quand on dit que l’huile d’olive est un des piliers économiques de l’Espagne (et cela vaut pour les principaux pays producteurs). L’huile d’olive apparaît dans toutes les données d’exportation, dans le nombre d’emplois directs et indirects qu’il génère, la culture, la trituration, la vente et la distribution sont une source de la richesse.
Consommer cette graisse, vous collaborez à l’économie et à la création d’emplois. Et bien plus encore si vous achetez des huiles « premium » ou « gourmet », car elles génèrent une plus grande valeur ajoutée. De plus, vous favoriserez le maintien de la vie rurale. De nombreuses populations vivent presque exclusivement de l’olivier et de l’obtention d’huile.
Pour l’écologie et la lutte contre le changement climatique
Un fait: en produisant 1 litre d’huile d’olive vierge / extra vierge, 1,5 kg sont émis. de CO2 dans l’atmosphère. Mais la récolte pour cette quantité d’huile produite peut produire 11,5 kg. de CO2 dans le sol. Conclusion: solde positif de 10 kg. de CO2 fixé par la culture. Un autre allié pour lutter contre le « changement climatique »! La vidéo suivante du « Conseil international de l’huile d’olive », vous le dit clairement.
Par respect pour le travail bien fait et pour soutenir l’effort de qualité des producteurs
Il est très difficile de changer ses habitudes, de laisser derrière soi les façons de faire qui ont été suivies depuis de nombreuses années, d’innover et surtout de prendre des risques. Ses efforts pour arriver à une qualité de produit optimale ont un prix . Cela s’appelle valoriser le travail bien fait. Je félicite tous ceux qui:
Ramassent l’olive avec soin (comme s’il s’agissait de pêches). Sans la cueillir du sol, dans certains cas la nuit, pour éviter que le fruit se dégrade quand il fait encore chaud la journée.
Doivent attraper 8, 9, 10 kg. d’olives pour obtenir un seul litre d’huile puisque l’olive est encore verte.
Transportent les fruits délicatement sans qu’il se détériore et commence à fermenter.
Contrôlent la température de brassage, sans dépasser 27ºC.
Filtrent le jus d’olive afin qu’il ne reste aucune impureté.
S’inquiètent de l’utilisation d’un format opaque, en verre ou en étain, avec un design attrayant et un bon étiquetage.
…
Notes sur l’auteur :
Enrique écrit pour le blog Dando la vara (c’est une technique utilisée pour récolter les olives en tapant sur les branches avec une gaule( qu’il décrit comme un blog drôle qui veut ouvrir les yeux des consommateurs -et futurs consommateurs-à l’un des meilleurs aliments que nous adonné Dame Nature : l’huile d’olive vierge extra. L’article en espagnol : Por qué pagar 10 euros por una botella de aceite
Dando la Vara Óleo Proyecto Divertido dandolavara.com info@dandolavara.com
Au mois d’octobre dernier, le Conseil oléicole International a publié via sa lettre d’information Nº130 du mois de septembre les premières estimations de la récolte d’huile d’olive 2018/2019. La récolte n’étant pas complètement terminée, il faudra attendre la fin de la récolte (février-mars) pour avoir les chiffres plus précis de la campagne 2018/2019. En attendant ces résultats, des experts du secteur ont donné au magazine espagnol Mercacei leurs premières analyses de la récolte en cours pour les principaux pays producteurs du bassin méditerranéen.. Campagne Estimative 2018/19
Avec autant de produits de beauté sur le marché, vous n’avez que l’embarras du choix pour nettoyer, exfolier et hydrater votre visage. Certains d’entre eux sont cependant beaucoup trop coûteux et contiennent souvent des produits chimiques et des conservateurs nocifs pour notre peau.
Si rester en bonne santé fait partie de vos résolutions pour 2019, n’oubliez pas votre visage. Incluez des méthodes naturelles et réalisables à base d’huile d’olive pour garder une bonne mine toute l’année.
Atelier-dégustation en mode ludique, récréatif, créatif et gastronomique !
Tous les 3ème samedi du mois, Lotus propose un Atelier-Déjeuner autour de l’Huile d’Olive de 11h30 à 14h dans le centre de Nîmes.
J’aime bien au mois de janvier faire ce petit bilan de l’année écoulée, retrouver des photos, penser aux nouvelles rencontres, aux amitiés consolidées, aux nouvelles aventures, que j’ai de la chance de faire ce métier d’oléologue qui me permet de voyager, de rencontrer de nouvelles personnes passionnées par ce qu’elles font, de découvrir de nouveaux jus, de nouvelles variétés, .. de me former encore et toujours pour mieux former à mon tour. Merci à tous pour être de plus en plus nombreux à nous suivre sur www.jusdolive.fr 2019 va être grand c’est sûr les jus goûtés en ce début d’année me le prouve!
Nous avions au mois de novembre fait un tour des innovations 2018 dans le secteur oléicole; Le magazine référence en Espagne Mercacei a sorti son top 20 d’innovations. 20 innovations c’est un bon cru pour 2018. Quels ont été pour Mercacei les produit ou projets les plus novateurs, originaux, tendances de l’année 2018 du secteur oléicole ? Avons-nous partager les mêmes innovations ? Voici une sélection des 20 initiatives.
1. Olive X-Press, un projet en quête de financement participatif -crowfunding- pour avoir un micro-moulin à la maison. Toujours au stade du prototype, la machine Olive X-Press utilise une presse à froid pour convertir trois kilos d’olives en un demi-litre d’huile d’olive extra vierge en environ 45 minutes.
2. Olivacoin, une nouvelle plateforme de vente d’huile d’olive B2B pour les opérateurs du secteur, ce qui permettra une plus grande agilité, rentabilité, liquidité et désintermédiation grâce à l’intégration de sa propre Blockchain. La blockchain est une technologie de stockage et de transmission d’informations, transparente, sécurisée, et fonctionnant sans organe central de contrôle et d’une technologie de l’Internet des objets ( IoT), concrétisée dans un système de traçabilité analytique de l’huile d’olive.
3. Des olives avec radiofréquence pour éviter les vols. AgroSecurity est un dispositif antivol pour les olives basé sur un leurre apparemment identique au fruit, avec un élément d’identification par radiofréquence intégré de sorte que, grâce à un détecteur / lecteur, vous pouvez déterminer leur origine à leur arrivée au moulin.
5. Bouchons intelligents pour avertir de la détérioration de l’HOVE. Encore au stade de R&D. Francisco Alcántara Muñoz a remporté le 10e concours d’idées commerciales de l’Uiniversité de CORDOBA avec son idée de capuchon intelligent capable de détecter si l’huile a perdu de ses caractéristiques qui la distinguent comme extra vierge.
6. Rhodolive : Comment traiter les eaux usées des huileries. Rhodolive est un nouveau projet européen de R & D qui propose une approche innovante pour valoriser les eaux usées générées lors de la production d’huile d’olive.
7. Oliveraie et safran, des alliés pour augmenter la productivité de la terre. L’équipe du projet européen Diverfarming a commencé à semer du safran entre les oliviers. Grâce à la diversification des cultures et aux pratiques de gestion à faibles intrants, cette étude vise à accroître la productivité des terres en augmentant le rendement de leurs sols et en réduisant les coûts.
9. Naissance d’Olivarera, première bière d’orge cultivée dans les oliveraies de Jaén. Heineken Spain a lancé sous la marque Cruzcampo la première et unique bière à base d’orge issue de la culture durable des champs d’oliviers de Jaén, le bock Olivarera.
9. Le projet Innoleaf transformera la feuille d’olivier en un ingrédient novateur pour la nutrition animale, dont l’objectif est l’utilisation intégrale de la feuille d’olivier pour obtenir des produits à haute valeur ajoutée destinés au marché international de la nutrition animale.
Brad Makes Olive Oil (In Italy!) | It’s Alive | Bon Appétit
Brad Leone, le Test Kitchen Manager du magazine Bon appétit, est de retour pour l’épisode 45 de «It’s’s Alive». Cette fois, il s’est rendu en Toscane, en Italie, pour produire de l’huile d’olive vierge extra avec Lucini Italia. Brad va suivre tout le processus depuis la récolte jusqu’à à la mise en bouteille. C’est drôle et très instructif (en anglais!)
Le classement mondial des meilleures huiles d’olive vierge extra 2018 EVOOWR -pour Extra Virgin Olive Oil World Ranking- a été créé pour promouvoir les huiles d’olive vierge extra les plus récompensées dans les concours nationaux et internationaux. La méthode de calcul est de reprendre les résultats des 30 concours qui ont eu lieu en 2018 et d’attribuer selon l’importance du concours un certain nombre de points; L’EVOOWR fait ensuite la somme par huile, entreprise, variété, et par pays.
Pour recevoir la mention « huile d’olive de l’année 2018 » il faut avoir atteint 160 points minimum, cette année le premier sur le podium a 1155,75 points !
Nous utilisons des cookies pour vous garantir la meilleure expérience sur notre site. Si vous continuez à utiliser ce dernier, nous considérerons que vous acceptez l'utilisation des cookies.Ok