Étiquette : sécoiridoïdes

Le métabolisme phénolique explique l’amertume et l’ardence

Cette étude explore la manière dont des composés phénoliques spécifiques des olives – connus pour leurs importants bienfaits pour la santé – influencent l’amertume et l’ardence de l’huile d’olive vierge extra, deux de ses attributs (positifs) sensoriels les plus déterminants. Les chercheurs ont analysé 200 échantillons, les classant en trois profils d’intensité de saveur : délicate, moyenne et robuste, sur la base des évaluations d’un panel de dégustateurs et la réglementation en vigueur.

Les résultats ont montré que la quantité totale de composés phénoliques était associée à l’intensité de l’amertume et de l’ardence, mais que les phénols individuels y contribuaient différemment. L’amertume était principalement liée aux isomères aglycones de l’oleuropéine et du ligstroside, tandis que l’ardence était surtout corrélée à l’oléocanthal, à l’oléomissional et à l’oléokoronal (ils ont permis de classer environ 75 % des EVOO au piquant « robuste ». ). L’étude conclut que le profil sensoriel de l’huile d’olive vierge extra est déterminé non seulement par la teneur globale en composés phénoliques, mais aussi par la composition spécifique de ces composés.

Avec ces prémisses, il est possible d’obtenir des huiles d’olive avec l’intensité souhaitée d’amertume et de piquant en contrôlant les facteurs qui influencent le métabolisme phénolique des sécoiridoïdes ce qui est intéressant pour l’industrie de l’huile d’olive afin d’élaborer des produits en fonction des préférences des consommateurs.

Lire la suite