Au tout début de l’histoire de l’huile d’olive vierge extra Albornoz, il y a 30 ans, la famille Albornoz a commencé avec un élevage d’Angus et des plantations de riz et de soja. C’est en 2013 que l’entreprise familiale se diversifie et se lance sur le marché fruitier avec le projet audacieux de planter des noyers et des oliviers au Brésil. Depuis lors, l’entreprise est dirigée par les femmes de la famille, à sa tête la matriarche Margarida Albornoz Ferreira. Le projet compte aujourd’hui 220 hectares, 4 variétés d’oliviers y ont été plantés (arbequina, arbosana, koroneiki y coratina).
En 2019, les premiers produits de la Casa Albornoz seront commercialisés et pour son lancement l’huile d’olive vierge extra Albornoz sera présente lors de la première édition des Olio Nuovo Days South Hemisphere, les 20 et 21 juin 2019; Un parcours, un concours, une masterclass autour de l’huile d’olive nouvelle venant des pays producteurs de l’hémisphère sud. En attendant de déguster l’huile d’olive Albornoz, je vous laisse avec quelques questions posées à Maria Virginia y Ana Luiza Albornoz Ferreira sur l’oléiculture au Brésil.
Cécile, Jus d’olive – Quelle image à l’huile d’olive au Brésil?
Maria Virginia y Ana Luiza Albornoz Ferreira – L’oléiculture au Brésil est à ses balbutiements, comparée à la Méditerranée. Mais elle se développe très rapidement, des investissements importants sont réalisés et de nombreux nouveaux projets sont en cours, principalement pour aider le consommateur à reconnaître ce qu’est une bonne HOVE. Nous avons encore beaucoup de chemin à faire, mais nous semblons aller dans la bonne direction.
Cécile- Quelle est pour vous la plus grande différence entre l’hémisphère sud et l’hémisphère nord quand on parle d’oléiculture et d’huile d’olive (en plus de la période de récolte qui est différente) ?
Maria Virginia Albornoz Ferreira – Nous avons bien entendu des différences avec l’hémisphère nord, telles que le climat, le sol, nous avons beaucoup plus de pluie ici, par exemple. C’est la raison pour laquelle la recherche et le développement est si importante et surtout savoir comment adapter les connaissances existantes à notre situation. Le Brésil est un pays continental, nous avons ici, beaucoup de différences entre chaque région.
Cécile – Quels sont les grands défis du verger et de l’huile d’olive brésiliens ?
Ana Luiza Albornoz Ferreira – Pour nous, le plus important est que l’huile d’olive brésilienne soit reconnue comme un produit de qualité dans le monde, surmontant ainsi les difficultés qu’une nouvelle culture apporte toujours. Nous avons de bonnes huiles, mais nous n’avons toujours pas d’histoire derrière nous; c’est quelque chose que nous devons encore construire, étape par étape.
Cécile – Quels sont vos clients aujourd’hui ?
Maria Virginia y Ana Luiza Albornoz Ferreira – Nos clients sont maintenant des Brésiliens, cette année, nous allons vendre à plusieurs boutiques au Brésil. Le marché français et européen sont très intéressants et nous sommes ouverts à toutes les opportunités de développement.