La victoire de François Hollande, le 6 mai 2012, annonce une nouvelle ère pour l’économie européenne et une nouvelle étape pour le couple franco-espagnol. C’est sur fond de crise espagnole, que le président sortant, Nicolas Sarkosy avait menacé à plusieurs reprises l’électorat français de finir comme l’Espagne, s’il n’était pas élu (cela sous entendait de laisser le pays aux mains des socialistes). Les banques françaises sont les deuxièmes créancier de l’Espagne (après les banques espagnoles) et les premiers possesseurs de la dette publique. Du côté espagnol, Mariano Rajoy a soutenu pendant toute la campagne le candidat UMP et s’est montré plus près de l’alliance Merkozy. Au lendemain des élections françaises qu’en sera-t-il de la relation franco-espagnole?