L’effet puits de carbone d’une oliveraie

Le cycle du carbone
Les forêts sont un acteur majeur dans le cycle du carbone. Pendant leur croissance, les arbres absorbent du gaz carbonique, émettent de l’oxygène grâce au processus de photosynthèse, et fixent d’importantes quantités de carbone.

Le Conseil oléicole international a présenté le 16 novembre dernier lors de la COP22 de Marrakesh les résultats issus d’une application informatique sur l’effet puits de carbone d’une oliveraie. Lors de cette conférence intitulée  «L’huile d’olive : l’or liquide qui contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre», le COI a demontré qu’en adoptant des pratiques agronomiques adéquates, l’effet puits de carbone de l’olivier -dans la biomasse et dans le terrain- est très supérieur aux émissions de gaz à effet de serre pour produire une unité (un litre) d’huile d’olive vierge ou vierge extra.

C’est quoi un puits de carbone?

Selon la définition wikipedia, au sens large du terme, un puits de carbone ou puits CO2 est un réservoir, naturel ou artificiel, de carbone qui absorbe le carbone de l’atmosphère et donc contribue à diminuer la quantité de CO2 atmosphérique, et en conséquence, le réchauffement de la planète. La taille de ces réservoirs augmente constamment, à l’inverse d’une source de carbone. Les principaux puits étaient les processus biologiques de production de charbon, pétrole, gaz naturels, hydrates de méthane et roches calcaires. Ce sont aujourd’hui les océans, les sols (humus, tourbière) et certains milieux végétalistes (forêt en formation).

L’effet « puits de carbone » de l’olivier

Dans une interview réalisée par olio nuevo days L’huile d’olive à la COP22, Francesco Serafini, responsable du service environnement du COI nous donne un avant-gout de la présentation qui a eu lieu le 16 novembreà Marrakesh lors de la COP22.

[…]Les systèmes végétaux ont la capacité d’absorber ce composé de l’atmosphère (le CO2) et de le stocker dans leur matériel végétal sous forme de carbone. Toutefois, les cultures ligneuses (comme l’olivier) ont, par rapport aux cultures annuelles, un pouvoir très supérieur de captation et de stockage du CO2, sous forme de carbone dans la matière organique.[…]

Il faut ajouter le caractère très austère de l’olivier qui peut être planté dans des régions où d’autres arbres, d’autres plantes ne peuvent pas cultivés.

[…]70 % des oliveraies mondiales sont conduites en régime pluvial, c’est-à-dire sans apport d’eau d’irrigation et uniquement grâce aux eaux de pluie. Dans certaines régions de la Méditerranée notamment, l’olivier est largement cultivé dans les zones semi-arides recevant à peine 200 mm de précipitations par an et constitue une source essentielle de subsistance pour de nombreuses populations .[…]

Retrouvez l’interview complète réalisée pour Culture&Olive sur le site olio nuevo days.

 

 

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