L’olive de table, l’allié santé


L’olive de table n’est jamais mangée directement cueillie -sauf exception pour quelques variétés- car elle est alors extrêmement amère. Elle subit donc des préparations qui la rendent consommable. La préparation des olives comprend presque toujours trois phases : désamérisation (pour enlever l’amertume intense et naturelle), rinçage, fermentation lactique, et conservation. L’Olive de table. D’après de nouvelles recherches scientifiques, la consommation d’olives de table permettrait de renforcer naturellement le système immunitaire.

Les olives pourraient même devenir à l’avenir un important probiotique* lactofermenté d’origine végétale sur le marché. Des résultats décrits par les chercheurs du Projet Probiolives montrent en effet que certaines bactéries lactiques générées au cours de la fermentation de l’olive de table seraient plus efficaces que d’autres microorganismes probiotiques actuellement utilisés dans différents produits laitiers. Article complet Newsletter du Conseil Oléicole International Janvier 2017

*En 2001, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) ont donné une définition officielle des probiotiques qui sont des « micro-organismes vivants qui, lorsqu’ils sont ingérés en quantité suffisante, exercent des effets positifs sur la santé, au-delà des effets nutritionnels traditionnels »

Du point de vue nutritionnel

Une consommation quotidienne normale (entre 25 et 28 grammes, soit environ 7 olives) apporte 37 kilocalories issues majoritairement de l’huile qu’elles contiennent, une huile monoinsaturée à 82 % – la même matière grasse saine que l’huile d’olive. La consommation régulière d’olives de table contribue à couvrir la quantité quotidienne recommandée de fibres. Les olives constituent également une source d’acide oléique, d’hydrates de carbone et de protéines. Elles contiennent aussi des sels minéraux, comme le sodium, le fer, le calcium et le magnésium, indispensables aux sportifs pour la contraction des muscles et le fonctionnement du système nerveux.

La quantité idéale journalière serait de 25 grs. d’olives qui se substituerait à une portion de matière grasse (une portion de matière grasse = 1 cuillère d’huile d’olive).

Parmi les nutriments que l’on trouve dans les olives de table, on citera les polyphénols et les provitamines A et E dont la fonction antioxydante participe positivement à la diminution des processus d’oxydation qui se produisent lors de la pratique d’un sport et affectent le rendement durant la compétition comme dans la phase de récupération.

Caractéristiques nutritionnelles de l’olive de table

  • Lipides: graisse bénéfique pour la santé.
  • Hydrates de carbone: Faible teneur.
  • Protéines: Faible teneur mais contient tous les acides aminés essentiels.
  • Fibres: Source de fibre (aide au bon fonctionnement digestif et prévient les cancers du colon).
  • Vitamines: Riches en vitamines A y E (composants importants pour les mécanismes de protection antioxydant du corps humain).
  • Minéraux: Sodium (Recommandé en particulier pour les personnes qui font de l’exercice physique), Calcium (teneur similaire au lait), Fer et magnésium (évitent la formation de calculs rénaux et favorise l’action des enzymes et des globules blancs).
  • Polyphénols: Source identifiée de polyphénols.

L’olive de table offre les mêmes bénéfices que l’huile d’olive.

La consommation de l’olive de table dans l’UE

 

Consommation annuelle par habitant en kg d’olives de table en 2015 dans les pays de l’Union européenne

La consommation dans les pays de l’Union européenne a augmenté de 78,4 % passant de 346 500 t en 1990/91 à 618 000 t en 2016/17.

Le graphique illustre la consommation annuelle d’olives de table par habitant et montre que le premier producteur, l’Espagne, est aussi le premier consommateur, avec 4,1 kg d’olives per capita. Elle est suivie de Chypre (3,1 kg), de Malte (1,9 kg), de la Grèce et du Luxembourg (1,8 kg), de la Bulgarie et de l’Italie (1,7 kg) et de la Roumanie (1,1 kg). Viennent ensuite la France, la Suède, la Belgique, la Slovaquie, l’Autriche, le Royaume-Uni et le Danemark, dont les habitants consomment entre 0,9 et 0,5 kg d’olives de table par an. Les habitants des autres pays de l’Union européenne – Slovénie, Lituanie, Finlande, République tchèque, Irlande, Pays-Bas, Pologne, Estonie, Hongrie, Croatie et Lettonie – consomment entre 0,4 et 0,2 kg d’olives par an.

 

[Sources] Photo: Olives by Dan Shouse. Le contenu ainsi que le graphique et les chiffres de la consommation d’olives de table en Europe proviennent en grande partie de la Newsletter du Conseil Oléicole International Janvier 2017 , + quelques complément de recherches iberandalus.com/fr/

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