Une chose qui a attiré mon attention: la guerre menée par les grands groupes “de mise en bouteille” qui veulent à tout prix supprimer la dégustation dans le processus de qualification des huiles d’olive vierges extra. Il y a deux façons de déterminer le type d’huile d’olive, tout d’abord l’analyse chimique- pour classer l’huile selon son degré d’acidité, en dessous de 0,8º pour la HOVE- deuxièmement la dégustation qui permet de déterminer les différents arômes présents, sa pureté, les notes en bouche, el picor y el amargor… Sans la dégustation, gage de qualité, les entreprises pourront mettre ce qu’ils veulent en bouteille. Vendre une huile médiocre la faisant passer pour de la vierge extra. Selon le critique José Carlos, 80% de ce qui est vendu comme HOVE ne l’est pas.
Heureusement des petits producteurs, entreprises familiales, moulins, amoureux de leurs huiles et fiers de leur savoir-faire se battent pour que ce ne soit pas accepté. Autre gage de qualité sur l’étiquette: la date de récolte et de production. Il est important de souligner que l’huile d’olive vierge extra naît avec toute sa force et ses arômes en automne et meurt à l’automne de l’année suivante. Il y a quelques exceptions (la variété Picual et la Manzanilla Cacereña) mais en général c’est la règle. Pourquoi alors on cache cette info (date de récolte)? Pour mille raisons, entre autre pour pouvoir mélanger avec des restes de l’année antérieure… Contrairement au vin, l’huile d’olive vierge extra manque terriblement de défenseurs et d’une culture qui la protège de la loi des marges.
Ci-dessous quelques marques qui ne mentent pas sur leurs étiquettes: Castillo de Canena, Dauro, Marqués de Valdueza, Marqués de Griñón, Abbae de Queiles, La Boella, Dominus, Los Carrizos, Almazara La Alquería, Basilippo, ..
Source: http://blogs.elpais.com/gastronotas-de-capel/2012/04/etiquetas-que-no-mienten.html I José Carlos Capel, critique gastronomique au journal El País