Hausse de la production et de la concurrence, les prix du précieux liquide alimentaire sont en « chute libre ».
La production mondiale d’huile d’olive a augmenté de 10% et la consommation de 3.4% par rapport à la campagne précédente, selon le COI (Conseil oléicole International).
2011-2012 a été marqué par une augmentation du volume d’huile obtenu: +15% en Espagne, +50% en Tunisie, et +10% en Sirie.
La consommation des États-Unis est a soulignée, +7,3% par rapport à l’année dernière (pour se donner une idée cela correspond à une consommation de 292.000 tonnes contre 724.500 en Italie par an).
Dans ce contexte, le marché américain reste LE marché porteur et les pays producteurs se battent les ventes et les contrats: très loin devant les marques italiennes exportent 149.444 T., suivi de l’Espagne avec 66.285 T., sans perdre de vue les nouveaux entrants, la Tunisie et le Maroc (respectivement 25.630 et 23.156 tonnes).
Mais qui dit hausse de la production et de la concurrence dit aussi baisse des prix. L’article du figaro du mois de mai en fait l’état: « L’huile d’olive n’échappe pas à la crise de l’euro« .
Deux raisons simples, liées à loi de l’offre et la demande, expliquent cette situation. D’un côté, ces trois pays européens (L’Espagne, l’Italie et la Grèce), qui produisent un peu plus des deux tiers de l’huile d’olive de la planète, ont dégagé des rendements records lors des dernières campagnes: 1,4 million de tonnes rien que pour l’Espagne, numéro un mondial.
De l’autre, la demande (venant de ces pays) affectée par la crise et la concurrence des produits bon marché comme l’huile de tournesol, 60 % moins chers.
Source: Market Newsletter June 2012 del COI, Article » La producción mundial de aceite de oliva creció en esta campaña un 10 % », de la revue espagnole Olimerca, article du Figaro « L’huile d’olive n’échappe pas à la crise de l’euro » I Photo: Vitrine Soldes Hugo Boss – Paris, janvier 2011 by journal des vitrines www.journaldesvitrines.com